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Comment obtenir un bon emploi

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Comment obtenir un emploi.!!

La problématique de la recherche et de l’obtention d’un emploi sur un marché où le chômage est de plus en plus a la hausse devient préoccupante pour les étudiants d’où l’élaboration d’un ou des plans de recherche d’emploi.

En effet,en tant que jeune étudiante en licence 1 economie et gestion,j’aspire comme tout bon étudiant obtenir un bon travail plus tard. Pour y arriver, plusieurs préalables sont absolument à respecter. Dans un premier temps,mon soucis premier sera l’obtention de mon diplôme de licence premier justificatif de mes connaissances universitaires et cela en bonne et due forme(c’est-à-dire avec les bonnes notes qui vont avec) Ensuite,je consulterai des conseillers d’orientation qui,en fonction des possibilités d’offres sur le marché de l’emploi,de mes connaissances,et bien-sûr de mes rêves vont m’orienter vers une filière très intéressante pour mon master et doctorat si possible.

Personnellement,j’opterai pour le management des organisations afin de maximiser mes chances au vue de l’immense portée de cette branche qui englobe toutes les notions nécessaires à la gestion de n’importe quelle organisation. Et comme cela j’aurai créé le besoin de m’employer dans toutes les entreprises puisque toutes ont forcément besoin de manager.

Avec les compétences acquises a travers quelques mois de stage, j’évaluerai les besoins en main d’œuvre qualifiée du marché de l’emploi marocain qui est mon pays d’accueil mais aussi celui guinéen qui est mon pays d’origine et cela dans le cadre d’une accélération du processus d’embauche. Ayant la qualification qu’il faut,le marché ayant moins de main d’œuvre qualifiée m’embauchera certainement.

Dans un second temps,je constituerai mes dossiers qui seront composés de mes diplômes justifiant mon parcours académique, de mon CV,mais aussi d’une lettre de motivation manuscrite bien rédigée. Puis je soignerai mon mode vestimentaire et mon langage afin de donner une bonne impression aux recruteurs et naturellement augmenter mes chances.

Ceci dit,il est claire que l’obtention d’un emploi n’est une chose aisée mais avec le respect strict de ces conseils il est certain que les réponses des entreprises ayant reçue mes dossiers seront en ma faveur malgré l’affluence de la main d’œuvre. !!

Faites comme moi!!

Les périls de la migration irrégulière.!

Parti sous le regard larmoyant de sa mère, il a franchi bien de paliers avant de rejoindre Paris ! Il s’appelle ISMAËL, et est âgé de 20ans. Il fait partie de ces jeunes guinéens déçus par la gouvernance de nos dirigeants aux diplômes souvent ronflants.
Jusqu’en 2017 il était un féru de football. Il passait ces journées au stadium poussiéreux ou boueux de Koloma (Guinée) selon le temps qu’il faisait. Comme tous les jeunes de son âge il partait à l’école et après l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (Bepc), il voulait à tout prix réaliser son rêve de devenir footballeur international à l’image de Messi, son idole incontestée.
Conakry est un coin du monde où il est difficile de penser, de rêver, de se fixer un objectif et avoir les moyens de sa réalisation. Mais cela n’a guère empêché ISMAEL de s’imaginer sur tous les terrains de foot. Il mangeait et buvait par les exploits rocambolesques de cette icône générationnelle devenue incontournable dans les discussions footballistiques. N’ayant pas eu un espace adéquat de réalisation de ce vieux rêve, plus par nécessité que par envie il a dû prendre comme beaucoup l’initiative de l’immigration clandestine vers la « terre promise » et ce, en risquant sa vie !
Avant d’entreprendre ce long et pénible trajet, il savait pertinemment les problèmes auxquels il serait confronté. Mais cela n’a pas dissuadé ISMAËL de partir car déçu par la situation du pays: La corruption qui sévit partout y compris dans le secteur du football, les morts innocentes qui s’enchainent, l’explosion du chômage entre autres. J’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur son parcours qu’il dit être atypique.
Comment est-il venu au Maroc devenu passage obligé des migrants clandestins ?
Il commence son récit avec une pointe de désolation qui traduit toute la souffrance endurée depuis qu’il a quitté son pays.
« Je suis venu en voiture. En passant par le Mali je suis parvenu à aller en Algérie où j’ai vécu des moments très difficiles surtout à Alger. A un moment j’ai dû dormir dans la rue et le racisme omniprésent m’a contraint de repartir au terme de 8mois d’angoisse. J’ai alors pris la route du Maroc les deux pays étant frontaliers. Par la ville d’Oujda située au nord-est, je suis entré au Maroc alors même que je ne connaissais personne. Avec des compagnons d’infortune nous avons trouvé un foyer ou nous avons passé la nuit en contrepartie de 200 dirhams par personne et le lendemain nous avons pris le bus pour Rabat, la capitale. Là, j’ai vécu trois mois dans une précarité indicible. Je n’arrivais pas à manger à ma faim, un plat ou deux par jour à la rigueur. »
ISMAEL avait l’air totalement perdu, il affichait un regard maussade de paumé comme si le « SI JE SAVAIS » raisonnait vigoureusement dans sa tête telle une remontrance. Est-ce cela le sacrifice de la terre promise ? Finalement a-t-il eu tort de rêver ? Pour lui ce qui l’importait c’était d’y arriver et rien d’autre même s’il croit en être victime.De Rabat il reprit la route de Nador une ville située au nord-est du royaume et limitrophe de la Melilla surnommée « les portes de l’Europe ». Dans la forêt de Gourougou à Nador il séjournera pendant deux mois. Généralement, c’est le passage obligé de tous les clandestins qui choisissent de passer par le Maroc pour traverser la Méditerranée. Pour Ismael, c’est le lieu le plus inhospitalier jamais vu auparavant.
Sous des tentes de fortune, lui et ses compagnons dormaient quasiment à la belle Etoile. Nuit et jour, ils étaient aux aguets, car le passeur pourrait leur faire appel à tout moment pour la traversée. Sinon, c’est la police marocaine qui est à leurs trousses. Ils étaient dans un jeu de cache-cache permanent et la notion du droit leur était carrément refusée.
Un soir d’octobre 2018 il fut comme beaucoup de ses compagnons choisi par le « passeur » pour la traversée méditerranéenne. Entassés dans un zodiac, pour Ismaël et Cie c’était un voyage incertain et truffé de tourments. Mais au bout de 6h de trajet ils débarquèrent sur les côtes espagnoles avant d’être secourus par la croix rouge. Seulement quelques jours plus tard,ouverts à tous vents,chacun devait d’ores et déjà se frayer son chemin. Aujourd’hui,Ismaël, lui,est à Paris mais c’est tout aussi compliqué pour lui de survivre sans papier ni métier. La terre promise n’est finalement pas l’eldorado de ses rêves. Sa déception est grande et il n’est pas au bout de ses peines visiblement. En dépit de tout, il ne souhaite rentrer chez lui en Guinée pour l’instant. Un paradoxe qui montre l’état de désespérance des jeunes. De toute évidence ils sont sans repères. Au grand dam de l’Afrique et de ses dirigeants incapables de leur offrir une perspective chez eux.
Nous sommes tous choqués mais manifestement résignés de constater sur internet les conditions de vie désastreuses des jeunes migrants africains en Lybie, en Algérie, au Maroc et même en Europe. Dommage que la politique ait autant pris de place chez nous au point de supplanter les vraies questions de progrès notamment l’investissement sur la jeunesse en leur donnant un cadre de vie normal. C’est cette jeunesse qui constitue l’avenir, alors pourquoi ne pas miser sur elle et son épanouissement au lieu de l’abandonner à ses risques et périls ? Je suis convaincue que l’État a le devoir d’écouter cette jeunesse et lui montrer la voie.
Quand nous aurons compris cela, je pense que nous nous serons inscrits sur la liste de ceux qui, par la force de leur jeunesse, auront réussi à s’engager résolument sur le chemin du progrès. Ensembles nous travaillerons nos ressources pour que le « viva africa » résonne comme une enclume. La rayonnante Afrique sera respectée et respectable, le monde entier se tournera vers elle pour discuter d’égal à égal des thématiques de développement durable. Je rêve et en cela j’y crois et tiens et il nous incombe tous d’en faire une réalité.

C/P: LE MONDE;(montrant des jeunes dans la forêt de Nador.)

Un voyage périlleux à interrompre.!


L’immigration clandestine, une triste réalité entretenue.? en tout cas jusque là comme si elle passait incognito elle tue et enterre, où et comment pour le savoir il faut aller dans les profondeurs de la mer méditerranée ou peut être dans la bedaine de ses nombreux habitants. Injuste ou dramatique,pour moi et même peut être pour vous ce sont des Hommes qui méritent aussi de vivre tout comme ceux qui ont une vie « réussie » qui travaillent, qui dorment et se réveillent chaque matin à coté de leurs familles. A ces jeunes, femmes et même enfants qui sont les acteurs de cette immigration je me sens liée de par le terme « humain » qui nous est commun parce que pour moi leur vie et leur dignité comptent bien plus que tout autre. Leur détresse, je la vis peut être pas mais je la vois et la ressens au travers de leurs visages fripés que je côtoie souvent dans ces quartiers populaires de Rabat. Ils sont toujours à l’affût,attendant une belle âme pour les sauver de la faim en attendant le prochain bateau pour l’Occident. ils fuient la misère, la mal gouvernance chez eux pour venir affronter le froid de l’hiver et la chaleur du désert au Maghreb puis prétendent aller travailler en France ou en Italie où sans papiers ils seront exposés à tout et à tout moment. L’illusion est aussi énorme que le désespoir. Avec la disposition actuelle des choses d’aucuns diront qu’ils choisissent entre peste et choléra parce que partir ou rester reste un choix délicat mais personnellement je pense que la question ne devrait être posée. On m’a toujours dit que y’a pas mieux que chez soi,j’ai grandi avec cette culture, avec le temps et les circonstances j’ai compris qu’il n’y a pas plus vrai mais encore faut-il « un chez soi vivable »?. Si eux, ils préfèrent partir de chez eux de façon clandestine en ayant parfaitement conscience du danger lié à cette aventure, qu’en est-il de leurs raisons tant de fois citées?

ils ont indubitablement leur part de responsabilité comme expliqué dans un précédent billet mais souvent ils sont au bout du rouleau et ne savent à quel saint se vouer.

Ils sont abandonnés à eux-mêmes, rejetés par les stéréotypes d’une société qui estime que réussir, avoir une villa ou de grosses voitures est une obligation et le contraire ignominieux les obligent à aller tout droit vers la mort. Frappés de plein fouet par une sinistrose hyperbolique, la course vers « la panacée occidentale » est devenue le chemin à parcourir absolument. Cela est d’autant plus malheureux que nous refusons de voir la négation de l’autarcie que nous sommes entrain d’entretenir en les poussant à y aller. Ils sont nourris d’innombrables chimères et donc l’aliénation mentale quant à la perfection de l’autre bout de la mer est plutôt réussie. L’ère de l’hyper-modernité prend donc à son actif une partie de la responsabilité de cette situation désastreuse, la propagation du fantasme occidentale aidée bien entendu des Frères qui s’y sont installés depuis des lustres et qui arrivent à peine à survivre avec quelques centaines d’euros. Intrépides, ces jeunes partent en dépit de tout pour qu’après dans les abysses de la mer destructrice disparaissent à jamais leurs mémoires. Aux affres de l’aventure, certains résistent et y arrivent mais pour le quart des 100 qui meurt on ne peut s’en réjouir.

des statistiques publiées par l’OIM font état d’une hausse de 20% de mortalité entre 2015 et 2016 et de plus de 1500 morts durant les premiers mois de 2018 selon un rapport du HCR.

Mais pourquoi ces morts par centaine ne choque pas assez pour mettre fin à ce massacre graduel dont la recrudescence est à chaque fois impétueuse? Nonobstant les disparitions tragiques, nos dirigeants passifs animés d’une boulimie du pouvoir préfèrent jouer de la politique politicienne quitte à tuer ceux qui restent imperméables face aux tentations et tant bien que mal arrivent à tirer leur épingle du jeu. Ils parlent souvent de politique de lutte contre l’immigration clandestine et des accords signés dans ce cadre ici et là,l’esthétique et la mamaya aidant ils nous font croire qu’ils agissent dans ce sens alors que le peu d’actions dont ils se vantent incessamment ne se mesure nullement à l’acuité du phénomène et donc naturellement cela traduit un manque de volonté manifeste à mon avis. Cela est vraiment dommage quand ce sont eux qui sont censés être nos « sauveurs ». Je ne suis pas contre l’immigration au contraire je suis pour la liberté de mobilité ça y va dans la promotion de l’intégration des cultures mais sacrifier sa vie pour une utopie aussi flagrante je trouve cela inadmissible.

il y a eu bien trop de morts, il y a nécessité d’agir maintenant !!!

Il nous incombe aujourd’hui de sauver non pas l’Afrique elle même mais l’humanité. Cela peut paraître exagéré, mais l’humanité risque bien de disparaître en Afrique si tous les jeunes trépassent de cette façon tragique où même retrouver leurs corps pour ne serait ce que faire un deuil en bonne et due forme reste un véritables défis . J’oscille souvent entre ceux qui devraient systématiquement empêcher ce phénomène de perdurer,et sauvegarder des vies humaines et ceux qui,telle une délivrance y croient mordicus et ne sont prêts à renoncer quoi qu’il advienne. Mais quoi qu’il en soit ,la solution basique de tout ça viendra de chacun de nous,de notre façon de percevoir notre continent non pas en damnant dès le départ mais en valorisant , mais aussi de notre façon de concevoir la vie et ses réalités le reste viendra naturellement de notre travail,de notre créativité et de notre innovation afin de rendre notre environnement vivable et enviable tout comme les autres de chez eux, nous rendent envieux.

le soleil de mes espérances s’illuminera certainement un jour sur cette terre glorieuse qui m’est chère et en laquelle je crois durement.

L’Afrique est belle et je me permets de croire en elle, en ce jour où tout changera, où nous arrêterons d’orchestrer nos morts et construire l’Afrique, notre eldorado, ce jour où nous allons en découdre avec la fatalité caractéristique première de nos pensées négatives et agirons sérieusement pour nous sortir de l’impasse enfin. La fierté d’être noir africain devrait nous imposer le respect de ce continent et cela supposerait favoriser et contribuer à son émergence de façon honnête et sincère. La vie est la même partout et les difficultés sont inhérentes à l’existence humaine bravons donc les obstacles à notre développement et réalisons des merveilles.
pour que cela soit une réalité #RestonsCestMieux …

Photo: une tente d’habitation construite par des voyageurs dans une forêt au nord du Maroc.

L’histoire mérite d’être racontée. !!

À Conakry il s’est tenu la dédicace d’un livre écrit sous la tutelle de RFI par des auteurs,journalistes et défenseurs des droits de l’homme guinéens et étrangers intitulé <<mémoire collective>>.

Pour moi ce livre est loin d’être une mémoire collective complète d’un peuple indépendant d’il y’a 60ans mais bien une partie de celle-ci en ce sens qu’il nous faut beaucoup de livre de ce genre en Guinée. Cette œuvre n’est certainement pas parfaite et suffisante mais nettement à saluer surtout que c’est la première que je connaisse avec autant d’informations . Parcourir ce livre est d’un plaisir tellement immense que je ne saurais le décrire avec exactitude d’autant plus qu’il représente assez de chose pour une personne qui m’est très chère. Mais en même temps je suis très navrée parce qu’il a quand-même fallu que l’écriture se fasse sous la supervision des français,il a fallu eux pour nous donner cet espace d’échange et nous inciter à retracer notre propre histoire. Cela,est très aberrant je trouve et ne me convient nullement. J’aurais voulu que cette initiative vienne de nous puisque c’est de nous dont il s’agit. Pendant 60ans nous avons vécu des choses extraordinairement violentes qui nous ont laissé des stigmates indélébiles que certains voudraient passer aux oubliettes. Du camp boiro au 28 septembre 2009 beaucoup sont morts,d’autres vivent encore avec les cadavres dans les yeux et les esprits. J’ai toujours voulu que mon histoire me soit racontée par ricochet à ma génération et ce,dans sa façon vraie. Que nous sachions ce qui s’est réellement passé afin que les jeunes d’aujourd’hui sachent sur quelle base historique bâtir notre pays pour que plus jamais ce genre d’atrocités. Hélas! Tout ce qui peut nous lier à la partie douloureuse de notre histoire est en train d’être détruit inexorablement par des gouvernement qui se succèdent. Si cela est un objectif pour eux je leur dirais que c’est pratiquement impossible parce que les victimes, leurs familles et amis ressentent encore aujourd’hui et peut-être avec la même intensité qu’au moment des faits les sentiments liés à leurs incarcérations, morts tragiques et mystérieuses(fusillade, pendaison,diète),viols bref à leurs blessures morales et physiques à chaque fois qu’ils en parlent ou quand d’autres le font mais en niant le tort qui leur a été fait. On ne pourra jamais oublier cela car ça fait partie de nous encore faut-il l’admettre.?.

Abass bah(président de l’Association des Victimes du Camp Boiro): je ne pense pas qu’on puisse tourner la page d’un livre que l’on n’a pas lu.

En lisant ce livre,j’ai aimé de façon très surprise d’ailleurs voir le témoignage de mon père qui a perdu 7ans de sa vie au camp boiro pour une chose que jamais il ne saura parce qu’inexistante tout simplement. A le lire j’ai été submergée par des émotions fortes qui m’ont encore une fois rapproché de lui et de son passage dans ce sinistre camp que je crois bien partager avec lui à postériori. Le lien très fort qui nous unit fait que je ressens chaque douleur qu’il a ressenti pendant son séjour carcéral qui a dû enregistrer les années les plus pénibles de sa vie. En juin 1971 il s’est fait arrêter à l’aéroport international de conakry-gbessia alors qu’il voyageait au compte d’une mission d’État. A l’époque il était l’un des plus jeunes et brillants ingénieurs hydrologues du pays et par patriotisme il voulait être de ceux qui batiront la guinée. Hélas ils ont pensé que c’était trop prétentieux et ils lui ont arraché sa liberté, sa joie de vivre auprès des siens, briser ses rêves mais aussi des années de sa jeunesse où il pouvait construire sa carrière d’hydrologue dans un pays reconnu château d’eau de l’Afrique occidentale. Fort de sa longévité qui lui a été accordée par son créateur comme beaucoup d’autres il a résisté et survécu. Hamdullilah ! Aujourd’hui, il fait du respect des droits de l’homme son combat et mieux un devoir vis à vis de ceux qui,eux,sont malheureusement morts. Mon père, je l’aime beaucoup plus que ce que moi même je pourrais imaginer c’est d’ailleurs inexplicable et mon peuple je rêve de son épanouissement constamment alors à ce combat je m’identifie absolument.

Je le dois aux compagnons qui n’en sont pas sortis vivants a t-il dit.

Le mal que le guinéen a subi en 60ans est énorme et nul ne peut le nier. Nous sommes arrivés à un moment où il nous est absolument nécessaire de parler de notre vécu si nous voulons aller de l’avant surtout que actuellement y’en a qui osent nier l’histoire ou même la falsifier ce qui est assez dommage. Il faut que les bourreaux reconnaissent le mal commis,s’excusent pour qu’ensuite les victimes acceptent de pardonner. Un pardon qui est tout à fait humain au delà de tout et une reconnaissance tout à fait impérative et logique.

« Tant que les morts ne seront pas rendus à leurs familles, leurs âmes continueront de hanter la guinée »A.B

Cette phrase est pour moi très significative et devrait attirer notre attention. Quand on regarde le sort du pays avec tout le potentiel qu’il dispose on a des questions à se poser. Et si cela était bien la raison de cette misère que nous vivons et qui s’accroit de jour en jour? Et si nous avions une dette envers ces gens-là morts et enterrés dans des conditions inhumaines ? A mon avis,il est important que nous fassions un retour historique, que nous soignions les maux dès la racine pour que notre envol puisse prendre forme enfin.

« Mon plus grand bonheur serait que tout cela soit raconté dans les livres d’histoire « Abass bah.

Pour ma part, c’est là que réside les fondements même de la reconstruction de notre nation qui à connu des fissures à des moments de notre existence que certains masquent quand-même. Aujourd’hui mon souhait le plus ardent c’est que le bonheur de mon père qu’il partage avec tout bon citoyen soit effectif. Écrire et même intégrer l’enseignement de cette histoire dans les programmes guinéens pour que chaque guinéen se sente lié à ce passé aussi douloureux soit il. Pour lui,pour les milliers d’autres victimes mortes ou vivantes, directes ou indirectes,pour notre bien être en tant que peuple il serait important que nous en parlions de façon très objective pour qu’éventuellement justice soit rendue. Le Rwanda n’a sûrement pas oublié le génocide mais il se construit sur une vérité historique que ses leaders essaient de rétablir avec le temps et on voit bien l’impact sur le terrain parce que le développement social qui précède celui économique prend ses racines dans une telle démarche j’en suis persuadée. Chacune de ces lignes sincèrement écrite n’est l’expression d’une colère haineuse ou d’une frustration mais bien la manifestation d’un vœu celui de voir chez moi briller sous les lumières de la vérité,la justice, la paix et la force de l’unité.

#DevoirDeMemoireOblige

Une jeunesse africaine en perdition: à qui la faute?

(Cp:RFI.fr)

Elle tue les uns et fait perdre aux autres leur dignité longtemps préservée. Rejetés de partout,en Europe ou au Maghreb,en son nom ils se font emprisonner et parfois même vendre vilement et ce,sans aucun scrupule. C’est l’immigration clandestine.

Ils se comptent par milliers ces jeunes d’Afrique subsaharienne qui croient mordicus que le Maroc est l’ouverture à ce bout du tunnel qu’ils recherchent tant. La beauté du paysage maghrébin, ses palmeraies longeant ses routes piégeant,ils viennent et avec eux l’espoir de toutes leurs familles. Ayant perdu foi en ce continent que l’on dit être riche et ce,sur tous les plans,ils y laissent pourtant le sentiment de patriotisme et sortent donc avec l’envie de ne plus y retourner ou du moins pas aussi vite parce que voulant à tout prix rejoindre l’hexagone.

Qui sont les responsables de cette fuite perpétuelle ?

Les jeunes Africains

Ils sont forts,énergiques et surtout talentueux. Des choses extraordinaires ils ont la capacité d’accomplir. Malheureusement ils préfèrent fuir leur maison pour aller se réfugier chez les voisins et de là, être volontairement spectateurs de la dégringolade qui sévit dans la leur. Quel dommage ! Au delà du déséquilibre démographique que ce départ massif vers le nord cause, c’est un véritable potentiel humain opérant qui s’en va. Je suis persuadée aujourd’hui que la jeunesse est celle qui sauvera le bateau africain du naufrage économique. Au milieu de cette mer et ses vagues puissantes,il n’y a que par son expertise,son dynamisme et sa volonté de réussir qu’elle parviendra à maintenir ce continent vivace qui dès l’aube de l’humanité s’est montré quand-même facilement manipulable par les grandes puissances.

À écouter la plupart de ces jeunes migrants,l’on comprends automatiquement que le réveil des consciences africaines enclenché depuis le début du 20eme siècle par les précurseurs de la négritude William Édouard du bois entre autres n’a jamais été effectif. Ils ont jusque-là gardé en eux le mythe occidental, croyant que les vrais hommes,la vraie vie,et la consécration n’est possible que sur les terres occidentales. Ils ont perdu foi en l’avenir du continent et eux qui auraient dû changer la donne et faire taire ceux qui,par moment osent nier même son humanité sont en réalité ceux qui fuient la responsabilité de le remettre sur l’arène internationale. Avec la même force qui leur pousse à partir j’aimerais bien qu’ils l’investissent dans la construction d’une société juste solidaire et travailleuse pour ne serait-ce qu’amorcer un développement social qui est justement une primitive de celui économique pérennant.

Partir est une chose, partir clandestinement en est une autre. Cette dernière option n’est nullement la solution à nos problèmes. Partir de cette façon là c’est fuir carrément nos devoirs vis à vis de l’Afrique elle même.

Partir pour moi c’est nier notre »CHEZ MOI ». Partir est tout simplement lâche.

Quant à l’État

On à souvent tendance à lui imputer toute la responsabilité du massacre humain sur la méditerranée et les abus,les violations flagrantes des droits des migrants sur les terres maghrébines. Effectivement, il en est pour quelque chose quoi que pas seul. Il à carrément échoué quant à son rôle d’encadrer la jeunesse et de lui insuffler ne serait-ce qu’un petit espoir afin de la maintenir sur place. Il est évident que c’est à lui de mettre en place de bonnes politiques d’éducation et d’instruction d’abord puis de formation qualifiée et d’intégration professionnelle pour les jeunes. De toute façon l’Afrique est un continent où tout reste à faire après une soixantaine d’années d’indépendance ce n’est donc pas le travail qui manque mais bien un conditionnement environnemental et financier. Mais hélas !

Les familles,elles,sont les catalyseurs numéro1 de ce phénomène meurtrier.

Elles encouragent sciemment leurs enfants à tenter cette aventure si ambiguë. Par ignorance ou par ambition démesurée, elles préfèrent laisser partir l’unique garçon de la famille en sacrifiant le peu de finances qu’elles ont eu du mal à capitaliser. Elles dorment et se réveillent avec l’idée qu’il leur revienne plein les poches afin de leur sortir de la pauvreté ce qui, de facto pousse les jeunes à envisager l’impensable. Oubliant leur responsabilité de parents,celle de protéger leurs enfants et ce,en toute circonstance, elles leur livrent plutôt à la mort clandestine.

L’immigration est tout à fait normale on ne le dira jamais assez. Le monde étant un village planétaire,l’idéal serait que les peuples fassent autant de voyages qu’ils le souhaiteraient pour une intégration culturelle et intellectuelle réussie. Pour un partage et une fusion riche d’expériences inédites mais encore une fois….

la clandestinité vaut vraiment la peine? Nos vies ne sont-elles pas plus importantes que le soi-disant éden occidental ?

Personnellement,j’ai foi en la beauté de la vie,en la nécessité de saisir les opportunités qu’elle nous offre chaque jour et donc sa préservation est un impératif absolu. Autant il y’a des raisons de partir qui sont tout à fait compréhensibles au regard des réalités de nos pays,autant il y’en a de rester. Pour non seulement sauvegarder cette âme qui est quand-même beaucoup plus précieuse que tout ce à quoi l’on pourrait aspirer et ce,peu importe notre position géographique mais aussi pour faire de l’Afrique le noyau juste des échanges économiques en cette ère contemporaine,il nous incombe en tant que jeunes de rester afin que ce vieux continent puisse s’affirmer non pas pour faire de la négritude mais pour faire preuve de maturité cette fois. Ceci dit,ne serait-il pas judicieux que les raisons de rester pèsent sur la balance ?

#RestonsCestMieux.

#ALaJeunesseLAvenir.

Koffi Annan et Aretha Franklin: la fin d’une odyssée

L’Afrique est ce continent assez paradoxal qui a connu la présence de toutes les grandes richesses naturelles du monde et les grands hommes ayant fortement impacté l’humanité entière.

Eux aussi sont partis et ensembles! Koffi Annan et Franklin Aretha voilà des personnages emblématiques du film de la vie. Artiste chevronnée et diplomate aguerri, ils ont chacun en sa manière la plus sincère et complète qui soit,contribué à la diffusion d’une philosophie, celle de la paix et de l’amour.

Koffi Annan…

Il Prit les rênes de l’ONU en 1997 et ce, a un moment crucial de l’organisation le chamboulant à son comble,du proche au moyen orient du nord au sud de la terre, les guerres, génocides conflits d’intérêts et le terrorisme fusaient de partout. Connu pour son charisme,son sens extrême de la diplomatie et surtout sa sérénité il a su maîtriser ces problèmes ne serait-ce que pour préserver un tant soit peu la paix dans le monde. Un combat dont il s’est imprégné durant 40ans. En Irak,Syrie, Bosnie ,israël,Palestine ou même en Libye ou en Centre Afrique il fit preuve de lucidité dans la gestion et grâce à lui des millions de morts furent évités quoi que de façon plus sérieuse ces affrontements continuent de plus belle aujourd’hui ce qui est bien dommage.

Prix Nobel de la paix.!

En 2001! Pour avoir justement tenu tête à cette situation difficile il eut le privilège d’être de ceux qui,de façon méritée ont eu cette reconnaissance unanime comme étant un homme de paix. Je crois que lui mieux que n’importe qui d’autre mérite amplement ce prix. Il est indubitablement le résultat de tant d’actions menées en faveur des peuples du monde et ce,sans distinction aucune. Il est d’une humilité rare et extraordinaire qui lui a permis d’ailleurs d’aller dans les villages les plus abandonnés de la terre pour leur redonner le sourire et leur faire comprendre que quelque part dans ce village dit planétaire il y’a une entité censée leur apporter protection,amour et surtout droit. Il a défendu les pauvres et les démunis de façon littérale et honnête. Koffi! Il est ce ghanéen d’origine mais de nationalité humaine c’est bien tout ce qui résume ce qu’était cet homme qui a vécu non pas pour sa famille ou son pays qui,au regard des faits émerge a son rythme, mais bien pour l’humanité.

Sa philosophie ! Il la partage avec le Madiba de l’Afrique du sud.! « Vivons dans la paix et la fraternité  » ça ,il l’a prôné durant toute sa vie avec abnégation et dévouement. Son credo était de construire un monde meilleur sans racisme, ethnocentrisme,conflits religieux où même communautaires. Pour la paix,il n’a cessé d’inviter ses frères à l’acceptation de l’autre dans sa façon d’être et de penser. par ses citations,de par le monde,il a inculqué aux jeunes des valeurs humaines très importantes pour que vive un monde de travail et un environnement de vie sans brutalité. Pour les femmes,il s’est battu afin que leurs droits soient reconnus respectés et qu’elles soient associées à la gestion publique. Quel parcours! diront les admiratifs.

Franklin Aretha!

Qu’elle était belle cette dame,à l’orée de sa jeunesse! Avec sa voix mélodieuse elle a bercé le monde entier,elle a partagé son amour et même ses ressentis les plus profonds. Devant le réalisateur de la providence Martin Luther king (Barak Obama) en 2008,elle a fait sa plus belle prestation de ces dernières années lors de son investiture. Passionnée par la musique,par delà les frontières des terres elle a su unir des cœurs autour d’un idéal « L’amour de la vie ». Par la force de sa voix et l’authenticité de sa musique elle a su mettre d’accord des peuples différents sur le fait que la vie soit belle et que s’aimer c’est bien là que réside l’ingrédient essentiel de la vie. La liberté des afro-américains dans la société raciste des États-Unis et féminisme sont entre autres les soubassements de son engagement inconditionnel dans la musique .Devant des spectateurs bluffés par la douceur du rythme de ce piano qu’elle maniait avec aisance, de ses concerts,l’humanité s’en souviendra pendant longtemps comme pour dire que la musique était pour elle une raison de vivre. Oui,une raison de résister quoi qu’il arrive,mais la mort a eu raison d’elle quand-même.

Pourquoi a t-il fallu qu’ils partent et surtout à ce moment là ?

Parce que mourir est un devoir pour nous pour avoir eu droit à la vie. Parce que tout est éphémère et que durer éternellement n’est possible que dans les légendes hors du commun. Parce que pour eux ils ont rempli leur part de devoir vis a vis de l’humanité. Et surtout parce qu’ils estiment que la nouvelle génération pourrait bien prendre la relève ils sont partis laissant derrière eux une Afrique triste mais qui a plus que jamais besoin de guide. Oui,un continent qui a encore besoin de réveiller sa conscience endormie par la cupidité, l’égoïsme et la méchanceté de ses dirigeants.

Néanmoins…

L’histoire aura retenu grâce à eux et à tout ceux qui les ont précédé que l’Afrique n’est pas que berceau de l’humanité tout simplement mais bien plus encore,berceau des grandes philosophies,des belles âmes et des bâtisseurs d’un monde meilleur quoi que l’Afrique,elle,demeure toujours à l’étape embryonnaire vers l’effectivité de cet idéal.

Vivement le SALUT de vos âmes !

Koffi Annan et Aretha Franklin: la fin d’une odyssée

L’Afrique est ce continent assez paradoxal qui a connu la présence de toutes les grandes richesses naturelles du monde et les grands hommes ayant fortement impacté l’humanité entière.

Eux aussi sont partis et ensembles! Koffi Annan et Franklin Aretha voilà des personnages emblématiques du film de la vie. Artiste chevronnée et diplomate aguerri, ils ont chacun en sa manière la plus sincère et complète qui soit,contribué à la diffusion d’une philosophie, celle de la paix et de l’amour.

Koffi Annan…

Il Prit les rênes de l’ONU en 1997 et ce, a un moment crucial de l’organisation le chamboulant à son comble,du proche au moyen orient du nord au sud de la terre, les guerres, génocides conflits d’intérêts et le terrorisme fusaient de partout. Connu pour son charisme,son sens extrême de la diplomatie et surtout sa sérénité il a su maîtriser ces problèmes ne serait-ce que pour préserver un tant soit peu la paix dans le monde. Un combat dont il s’est imprégné durant 40ans. En Irak,Syrie, Bosnie ,israël,Palestine ou même en Libye ou en Centre Afrique il fit preuve de lucidité dans la gestion et grâce à lui des millions de morts furent évités quoi que de façon plus sérieuse ces affrontements continuent de plus belle aujourd’hui ce qui est bien dommage.

Prix Nobel de la paix.!

En 2001! Pour avoir justement tenu tête à cette situation difficile il eut le privilège d’être de ceux qui,de façon méritée ont eu cette reconnaissance unanime comme étant un homme de paix. Je crois que lui mieux que n’importe qui d’autre mérite amplement ce prix. Il est indubitablement le résultat de tant d’actions menées en faveur des peuples du monde et ce,sans distinction aucune. Il est d’une humilité rare et extraordinaire qui lui a permis d’ailleurs d’aller dans les villages les plus abandonnés de la terre pour leur redonner le sourire et leur faire comprendre que quelque part dans ce village dit planétaire il y’a une entité censée leur apporter protection,amour et surtout droit. Il a défendu les pauvres et les démunis de façon littérale et honnête. Koffi! Il est ce ghanéen d’origine mais de nationalité humaine c’est bien tout ce qui résume ce qu’était cet homme qui a vécu non pas pour sa famille ou son pays qui,au regard des faits émerge a son rythme, mais bien pour l’humanité.

Sa philosophie ! Il la partage avec le Madiba de l’Afrique du sud.! « Vivons dans la paix et la fraternité  » ça ,il l’a prôné durant toute sa vie avec abnégation et dévouement. Son credo était de construire un monde meilleur sans racisme, ethnocentrisme,conflits religieux où même communautaires. Pour la paix,il n’a cessé d’inviter ses frères à l’acceptation de l’autre dans sa façon d’être et de penser. par ses citations,de par le monde,il a inculqué aux jeunes des valeurs humaines très importantes pour que vive un monde de travail et un environnement de vie sans brutalité. Pour les femmes,il s’est battu afin que leurs droits soient reconnus respectés et qu’elles soient associées à la gestion publique. Quel parcours! diront les admiratifs.

Franklin Aretha!

Qu’elle était belle cette dame,à l’orée de sa jeunesse! Avec sa voix mélodieuse elle a bercé le monde entier,elle a partagé son amour et même ses ressentis les plus profonds. Devant le réalisateur de la providence Martin Luther king (Barak Obama) en 2008,elle a fait sa plus belle prestation de ces dernières années lors de son investiture. Passionnée par la musique,par delà les frontières des terres elle a su unir des cœurs autour d’un idéal « L’amour de la vie ». Par la force de sa voix et l’authenticité de sa musique elle a su mettre d’accord des peuples différents sur le fait que la vie soit belle et que s’aimer c’est bien là que réside l’ingrédient essentiel de la vie. Liberté des afro-américains dans la société raciste des États-Unis et féminisme sont entre autres les soubassements de son engagement inconditionnel dans la musique .Devant des spectateurs bluffés par la douceur du rythme de ce piano qu’elle maniait avec aisance, de ses concerts,l’humanité s’en souviendra pendant longtemps comme pour dire que la musique était pour elle une raison de vivre. Oui,une raison de résister quoi qu’il arrive,mais la mort a eu raison d’elle quand-même.

Pourquoi a t-il fallu qu’ils partent et surtout à ce moment là ?

Parce que mourir est un devoir pour nous pour avoir eu droit à la vie. Parce que tout est éphémère et que durer éternellement n’est possible que dans les légendes hors du commun. Parce que pour eux ils ont rempli leur part de devoir vis a vis de l’humanité. Et surtout parce qu’ils estiment que la nouvelle génération pourrait bien prendre la relève ils sont partis laissant derrière eux une Afrique triste mais qui a plus que jamais besoin de guide. Oui,un continent qui a encore besoin de réveiller sa conscience endormie par la cupidité, l’égoïsme et la méchanceté de ses dirigeants.

Néanmoins…

L’histoire aura retenu grâce à eux et à tout ceux qui les ont précédé que l’Afrique n’est pas que berceau de l’humanité tout simplement mais bien plus encore,berceau des grandes philosophies,des belles âmes et des bâtisseurs d’un monde meilleur quoi que l’Afrique,elle,demeure toujours à l’étape embryonnaire vers l’effectivité de cet idéal.

Vivement le SALUT de vos âmes !

Il découvre le tumulte de l’immigration clandestine.!!

Il s’appelle Emmanuel et est originaire d’une région éloignée du Congo Kinshasa du valeureux Lumumba. Je l’ai rencontré dans les rues de rabat comme tout ces autres migrants dispersés un peu partout dans cette ville où l’inégalité sociale est assez flagrante. Il vit au jour le jour et semble bien être un SDF !

En effet,depuis quelques années le Maroc est devenu la destination privilégiée de la couche juvénile africaine supposée être la relève de tout un continent. Il est devenu le lieu de stagnation de la force vive du continent. Au regard de la situation socio-économique et politique de leurs pays ils laissent parents et amis pour se livrer à ce monstre de l’ère contemporaine:la méditerranée ! Un monstre qui en mon sens tue beaucoup plus que ce que les gens et les statistiques pourraient révéler.

Sans se faire filmer ou photographier Emmanuel s’est confié à moi.!

Comment est-il arrivé dans ce gouffre??

Issu d’une famille pauvre, il poursuit ses études jusqu’au collège et par faute de moyens il a dû arrêter pour suivre une formation auprès d’un maitre menuisier. Ce parcours dans l’informel ne va durer car l’envie de voir cette tour Eiffel de France,vivre une vie rose l’enthousiasme à plus d’un titre après qu’un de ses amis soit aussi parti. Comme pour dire que l’avenir même de l’Afrique s’en va à tour de rôle,en 2017 il débarque dans le royaume comme un fugitif à la recherche de ce qu’il dit être  » le bonheur »

Pourquoi donc il a dû partir?

parce qu’il pense qu’il ne trouvera plus d’opportunités dans ce pays où les crises politiques répétées sont de trop,l’économie est perpétuellement en baisse,le tissu social Permanemment déchiré,le peuple beaucoup trop laxiste et passif. Parce qu’il estime que c’est seulement là-bas, loin de chez lui et de ses frères qu’il va pouvoir apercevoir ce bout du tunnel qu’il peine à voir chez lui au Congo. Parce qu’il pense que de l’autre côté de la mer destructrice se trouve la belle vie,les belles maisons et les belles voitures. Il a décidé de mettre en péril sa vie! Oui sa petite vie,ce qu’il a de plus précieux. Celle là même dont il est le seul garant.

« Comment vit-il?

« Non! Ici je cherche à survivre » c’est par ces mots qu’il m’a traduit le calvaire qu’il partage avec les milliers de migrants clandestins vivants au Maroc. Il passe ses journées dans les rues de rabat à succomber de ses soucis à petit feu. Il mange à peine et s’habille toujours de son Jean et tee-shirt fétiche comme il le dit lui même. Entre solitude,envie folle d’aller de l’avant et découvrir cette « Vie rose » et justement cette stagnation il est devenu paranoïaque et très anxieux. D’un ton tranchant et désolant il m’a également parlé de ce « passeur  » qui l’avait trahi.

Qui est ce passeur?….

Il se font appeler comme cela parce que en contrepartie de l’argent ils font traverser les migrants clandestinement. En quelque sorte,ce sont les maîtres du jeu qui,derrière les rideaux de la scène représentent cette image que nous avons de ce phénomène déstabilisateur. Et pour notre ami congolais ce fut la rencontre cauchemardesque. A son arrivée il avait suffisamment d’argent comme tout ceux qui viennent d’ailleurs. Les règles du jeu obligeant il donne son argent à un passeur qui le lui détourne malheureusement et ne reviendra plus jamais. Et ainsi commença son calvaire de combattant. Sans argent,ni parents il s’est casé dans un quartier assez dangereux de rabat foyer de banditisme et de pauvres populations où au gré de sa force il survit.

Il regrette….

Être sorti de son pays pour subir cette vie là oui il regrette profondément. Mais tout de même, retourner chez lui n’est un rêve comparable à celui qui l’avait animé au départ pour « La vie rose de l’autre côté de la mer ». Encore aujourd’hui il rêve améliorer ses conditions de vie et pouvoir venir en aide à sa petite famille qui,elle est restée au pays à espérer que lui comme Moise le sauveur les sortira de la pauvreté.

Nos États prétendent lutter contre ce phénomène pourtant ils font les sourds et les aveugles…

Pendant longtemps on se souviendra du cas  » Mamadou Gassama » ce jeune malien ayant immigré en France via la mer. Ce jeune homme costaud et bien bâti à L’Africaine a eu le privilège de converser avec le président malien mais seulement après avoir été reçu à l’Elisé par le président français en signe de reconnaissance pour avoir sauvé un bébé suspendu du haut d’un immeuble à Paris. Par cet appel,le président lui proposait du travail si jamais il acceptait de rentrer au pays. La question qui me taraude l’esprit jusque là c’est pourquoi il ne l’a pas fait avant que Gassama ne mette sa vie en danger ? Au mali ou ailleurs en Afrique il existe des milliers de Gassama mais que font-ils pour les former et les intégrer dans des activités génératrices de revenus afin de les empêcher de braver ce monstre ?

Rien,rien absolument !

Avec le sentiment du jeune Emmanuel, l’on se rend bien compte encore une fois du laxisme de nos dirigeants. Ils partent certes braver la mer mais les raisons sont toujours justifiées . Il est tout à fait raisonnable de lutter contre l’immigration clandestine parce que la vie humaine est sacrée et rien ne pourra jamais justifier sa perte surtout de cette manière là mais encore faut-il dire que sans le diagnostique et la résolution des causes même l’on ne parviendra à bout de cette lutte. En attendant que les institutions internationales en charge de cette question en collaboration avec nos États s’investissent concrètement dans une lutte plus pragmatique, pensons à sauvegarder nos vies chers jeunes. Entreprenons, soyons optimistes et surtout œuvrons pour que cette terre commune »Afrique » change d’image et que là,nous puissions vivre la vie de nos rêves.

#RestonsCestMieux.

Boursier guinéen,l’autre expression qui fait rêver !

Dans le voyage vers l’excellence,avec pour seul bagage la rage de vaincre, nous sommes nombreux à arriver à destination. Oui s’en est une sauf que contraire à nos illusions nous sombrons très rapidement dans les ténèbres de la désillusion dès le premier contact. Pour beaucoup, c’était l’endroit idéal pour être un médecin émérite, un économiste,un architecte aguerri ou alors un ingénieur. Mais hélas,ils ne peuvent même pas jouir d’un environnement d’étude congru. Les conditions d’études n’étant pas remplies à l’intérieur par un État incapable et insoucieux de l’avenir d’une relève dont le navire est sur le point de chavirer,ils nous livrent à nous même à l’extérieur sans aucune gêne. Elite du pays, ils pensent nous asphyxier par ces conditions de vie exécrables voulues et entretenues par l’État lui même mais non! Si avec un regard satanique ils pensent être témoins oculaire de notre mort prématurée ils se trompent. Oui carrément. Parce que dorénavant on prendra notre destin en main.

Assez….!

Quand toute l’année au prix de notre énergie,sommeil,plaisir et même argent on se bat pour qu’a la fin de l’année nous soyons classés parmi les meilleurs du pays,la logique et le bon sens voudraient que nous soyons pris en considération et ce,avec respect à notre juste valeur. Il est donc traditionnel autant chez les autres que chez moi en Guinée que l’État s’engage dans une logique de récompense appelée bourse d’État.

Qu’est-ce que c’est d’ailleurs?

C’est une somme d’argent que l’État octroie à l’étudiant pour une prise en charge tout au long de ses études. En Guinée, généralement les lauréats sont envoyés au Maroc chaque année et ce,grâce à un partenariat éducatif marocco-guinéen. Mais il se trouve que depuis des lustres,ceux ci reçoivent une somme dérisoire de 50$ par mois soit le triple de ce qu’offre l’État marocain en deux mois et qui, d’ailleurs équivaut à une somme inférieure ou a la limite égale à 500dhs ce qui,naturellement ne couvre même pas les 1/4 des dépenses mensuelles. Et pire,elle ne vient que trimestriellement et ce,quand ils le veulent et non pas quand vous devez la recevoir.

Dans le royaume….

Contrairement aux autres lauréats des pays étrangers, la vie est assez chère et alarmante pour les étudiants guinéens qui peinent à joindre les deux bouts. Chapeautés par une association instituée il y’a 37ans dénommée association des stagiaires et étudiants guinéens au Maroc(ASEGUIM) ils avaient enclenché une grève en 2012 d’une ampleur jamais réalisée auparavant pour fustiger le retard de cette bourse que d’aucuns qualifient de <<misérable>> et qui avait réussi mais seulement après l’assiégement de l’ambassade durant des jours par les ténors de l’époque . Quelques années plus tard soit en 2015 avec la même approche puisqu’en Guinée la logique de revendication reste la grève eh bien ils avaient manifesté également mais cette fois pour la reconduction des omis de la liste des boursiers et ce,pour avoir été au devant de la lutte de revendication,la bancarisation de la bourse afin d’éviter les magouilles habituelles à la guinéenne mais aussi une revalorisation de celle ci.

Mais pourquoi ça ne réussit toujours pas?

Souvent parce qu’il y’a divergences d’idées et que l’ambassade profite pour neutraliser le mouvement et aussi parce que les étudiants ont besoin d’argent pour alléger la souffrance financière à laquelle ils font face dès leur arrivée ici ils ne peuvent s’abstenir d’aller prendre cet argent aussi minable soit-il ça a donc toujours été un fiasco les grèves antérieures car aucune revendication n’a été jusque là prise en compte par les autorités de façon concrète..

Les autorités…..

Sûrement elles se marrent de la souffrance que nous encaissons avec endurance en jouant aux aveugles. Chaque fois qu’elles sont interrogées trouvent toujours des arguments de justification comme si logiquement on pouvait justifier un tel manque de respect à notre encontre. Comment peuvent-ils donner une somme équivalente à 500000fg dans un pays où même le loyer moyen est estimé à 1000dhs soit 1000000fg?? Gouverner c’est aussi être réaliste chers gouvernants.

Cette année ! La principale revendication reste la revalorisation de la bourse à hauteur de 300% et d’autres points largement explicités dans un mémorandum avec préavis de grève adressé à l’ambassade le 10 juillet 2018 après l’échec du premier adressé au début de l’année universitaire. Comme pour dire que l’État joue à la sourde oreille,l’ASEGUIM et avec elle tous les étudiants boursiers compte manifester son ras-le-bol lundi prochain devant l’ambassade et exiger l’obtention de ce qui lui revient de plein droit. En attendant, une grève médiatique sévit sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

#MaBourseCestMonDroit!

Entre takadoum et ses réalités,un migrant raconte son calvaire!

En manque de minimum vital chez eux,nombreux sont les jeunes qui se font avaler par la méditerranée après avoir vécu dans les favelas à la marocaine parce que tout simplement ils estiment que rejoindre l’Occident par cette voie est l’unique et l’ultime solution a leurs problèmes.

Il est 15h et le soleil toujours aussi brûlant. C’est l’heure du printemps et nous sommes à takadoum,un quartier très risqué et populaire de la région rabat-salé. Délinquance de grande envergure,deal, racisme à la marocaine,population pauvre,vieilles habitations,environnement sordide,stupéfiants,c’est dans ce refuge de tous les dangers que logent une bonne partie des migrants clandestins venus de tous les horizons de l’Afrique subsaharienne en attente d’un moment favorable pour la traversée vers ce qu’ils pensent être le « paradis terrestre ».

Mr ABD originaire de dalaba ayant a peu près la trentaine est un jeune guinéen diplômé en administration des affaires sortant de l’UGLC et faisant donc partie de ces nombreux locataires de takadoum. Arrivé ici il y’a plus d’une dizaine de mois,le calvaire de ABD est sans égal et son témoignage très accablant <<….la vie des jeunes ici est très difficile surtout pour les nouveaux venus. Quand tu viens et que tu n’a ni parents ni amis le premier problème demeure celui du logement. On n’a pas où aller parfois même on est dans l’obligation de vivre dans la rue à la belle étoile tout en mendiant pour se nourrir puisque y’a pas de travail…>> ainsi il commença son récit douloureux mais très poignant. Au pays, il avait cherché du travail pendant un bon moment mais en vain et donc pour lui,aller fouler le sol européen via les eaux meurtrières de la méditerranée est l’unique alternative.

Comment est-il arrivé dans ce pays où migrants et acolytes sont considérés comme personnes anormales ?

<<….J’avançais en âge,mes parents devenaient vieux je ne pouvais acquiescer qu’ils meurent dans la misère et donc il m’ont aidé à trouver un peu d’argent pour ma traversée une fois au Maroc ici. J’ai emprunté la voie terrestre pour être là parce que c’est moins cher. Et ici le seul endroit où tu peux venir sans connaitre ni Paul ni pierre mais pouvoir quand-même y rester c’est takadoum…..>>

Ainsi donc,de Conakry il débarque a takadoum ce quartier où aucune autorité quasiment n’a du pouvoir et qui,naturellement représente tout le contraire du luxe marocain que la télévision généreusement nous montre.

Comment vivre à takadoum ?

Takadoum est carrément un autre monde m’a t-il confié avec désolation. Ici,tu es obligé d’être très fort sinon c’est à tes risques et périls. D’ailleurs tu es obligé d’être bandit comme tout le monde pour survivre. D’un visage remplit de remord et de déception il me fit comprendre que 4fois de suite il avait tenté la traversée méditerranéenne mais en vain et ce,après avoir échappé de justesse a une vente d’hommes en lybie une année avant. Toutes ces fois beaucoup mourraient,d’autres disparaissaient mais lui toujours en vie et témoin de ces morts tragiques soit par noyade soit par la fatigue,la faim ou même les blessures suite aux conséquences des poursuites policières à la frontière espagnole dans le nord du pays…avec toute cette galère que ABD vit au quotidien et malgré que sa rencontre avec l’ange de la mort à failli avoir lieu a plusieurs reprises,il reste quand-même sceptique quant à son retour au pays.

Pourquoi donc cette réticence ??

<< si je rentre que ferais je alors même que l’État ne fait rien pour accompagner les jeunes qui ont pourtant des idées de développement et pire, avec l’état actuel de notre pays où les jeunes sont carrément oubliés?..>> S’est-il interrogé. Ce jeune homme qui,en 2015 avait tenté la procédure légale sans résultat impute sa situation et celle de ses amis à l’État mais aussi à ses représentants diplomatiques qui rendent difficile la circulation légale des personnes et des biens.

Et d’ailleurs, à entendre ce jeune on se rend bien compte que souvent ils ne quittent pas leurs familles parce qu’ils le souhaitent mais bien parce que sur place ils n’ont aucune condition requise pour entamer une vie digne. Par ailleurs,nombreux sont ceux qui, tout comme ABD n’hésiteraient pas à rentrer au pays si jamais ils seront soutenus par l’État dans le développement de leurs idées de projet. Toute fois,il est important de rappeler que l’État sa responsabilité mise à part les jeunes doivent apprendre d’eux mêmes a entreprendre,à réaliser leurs rêves,a se construire une vie. De toutes manières l’Afrique à tout ce qu’il faut pour son émergence et le salut de ses fils. Pour cela il suffit de travailler encore et encore pour y arriver. Partir pour ne jamais revenir n’est pas la solution au problème bien au contraire,à défaut de la voie légale il faut rester chez soi,réfléchir,proposer une idée et être de ceux qui écriront l’histoire de cette Afrique. Et cela ne sera possible que si nos États aussi s’investissent vraiment et concrètement dans ce sens en donnant à ces jeune des raisons de rester. L’intérieur doit être attrayant pour eux afin qu’ils puissent rester et ensemble construire une Afrique telle que imaginée par nos devanciers rassembleurs.

Partir est une option mais #RestonsCestMieux

Gouvernement Guinéen : où est donc la place des femmes

A son élection en décembre 2010 peu après son investiture,le professeur alpha Condé avait choisi les expressions justes,celles qu’il fallait afin de pouvoir bercer les femmes et les jeunes tout en leur faisant croire que son mandat leur était entièrement dédié. Pourtant,Samedi dernier, le tout nouveau premier ministre,le troisième depuis son avènement à la magistrature suprême du pays Kassory Fofana a donc dévoilé la composition de son gouvernement qui,à la grande surprise de l’opinion publique n’est composé que de 4femmes seulement et ce, sur 33ministres soit un peu moins que dans le précédent. Ce qui est assez choquant!

Est-ce une discrimination flagrante du genre?

Cette représentativité très faible des femmes est plus qu’une discrimination en mon sens. En guinée, on compte les femmes compétentes dynamiques et travailleuses par milliers pourquoi ne pas leur permettre d’accéder aux instances de décisions afin que tous contribuions à l’émergence de notre pays qui,après plus de 50ans d’indépendance peine encore à se faire entendre à l’échelle internationale à cause de son sous développement économique,social et même politique. Cette question se pose à chaque fois qu’un gouvernement est mis en place or toutes les personnes responsables qui ont un pouvoir aussi minime soit-il nous parlent incessamment à chaque fois que l’occasion se présente de scolarisation de la fille et d’autonomisation des femmes. C’est alors soit de l’hypocrisie soit juste des chansons ou alors des histoires à dormir debout. Sinon comment comprendre que les mêmes personnes qui parlent du respect des droits des femmes et ce,dans n’importe qu’elle situation y compris celle professionnelle ne veuillent approcher celles-ci quand il s’agit des postes stratégiques. Ne croient-ils pas en elles? Pensent ils qu’elles sont incapables de gérer la chose publique? Où est donc leur place ?

Un questionnement sans précédent me hante!

On ne peut prétendre favoriser l’émancipation de la femme si concrètement on ne lui donne aucune chance de s’affirmer et de mettre en valeur son charisme,son leadership et son audace puisqu’elle en a. Aujourd’hui malheureusement il y’en a même qui osent remettre en cause la compétence des femmes alors que parmi elles y’en à qui sont PDG de leur propre entreprise et du mieux qu’elles peuvent apportent un plus à l’édification d’un pays émergent. Pourquoi ne pas leur accorder tout comme les hommes un pouvoir de décision? leur avis doit considérablement et absolument compter je crois. Il faut savoir que ce nouveau gouvernement a transformé l’espoir du peuple en désespoir car avec cette équipe quasiment unicolore les chances de survie du peu de progrès acquis en terme d’équité sont très minimes d’autant plus que le combat doit être appuyé par des hommes ainsi que des actions concrètes. En attendant que la Guinée dépasse la côte d’Ivoire et toute la région ouest africaine comme annoncé par le premier ministre il serait bien que nous dépassions d’abord cette façon de faire qui promeut l’effacement de la femme de l’arène de la gestion publique ce qui, indubitablement constitue un frein à notre développement.